J'attends, 2004
Ironie du sort,
Ironie du soir,
Les cris, toujours les mêmes,
Ceux des femmes qu'on enferme
Quand les soleils sont trop chauds
Et que le désir brûle
Les âmes consumées
De quelques mâles butés.
Et crient les oiseaux
Aux mille et une couleurs
De rouilles et d'acier
Brouillent les verts colliers
De l'automne assassiné.
Sang coule, roucoule, s'écoule
Des yeux noirs des innocents
Les innocents aux mains de sang.
Odeur d'encens qui dans le vent
S'étend ou s'éprend...
J'attends